Le contexte pandémique a accéléré la création de nombreuses initiatives qui visaient à accueillir les personnes en situation d’itinérance qui ne trouvaient aucun endroit pour être hébergées ou simplement accueillies. Ces endroits se voulaient le moins restrictifs possible et adoptaient des pratiques inclusives de façon à « ne laisser personne dehors » : absence de règlements trop stricts, ouverture à accueillir des personnes en état d’intoxication, tolérance de la consommation à l’intérieur même du refuge, tolérance de la présence d’animaux de compagnie, tolérance plus grande face à des comportements dérangeants, etc.
Lorsqu’il est question de cette façon de faire, certains réfèrent à des lieux à haut seuil de tolérance et même à un accueil inconditionnel afin de ne refuser ou d’exclure le moins de personnes possible. D’ailleurs, il est commun depuis des années pour des organismes œuvrant en itinérance de mettre en place ces pratiques.
Nos intervenants
France Labelle, Directrice générale du Refuge des jeunes à Montréal
Michel St-Gelais, Directeur général à la maison d’Accueil pour sans-abri à Chicoutimi
Geneviève Quinty, Directrice générale Projet Intervention Prostitution Québec
Michel Simard, coaching en développement clinico-organisationnelle en itinérance et accompagnement des équipes d’intervenants.es en itinérance
Marie-Noëlle L’Espérance, Directrice, Prévention, intervention et programmes cliniques
Cet exercice s’intéresse donc à l’historique des réflexions portez en lien avec les pratiques qui favorisent la tolérance et l’inclusion des personnes en situation d’itinérance ou à risque de l’être.-
En réponse au contexte pandémique, il y a plusieurs ressources qui ont vu le jour qui avaient pour mandat d’accueillir d’urgence les non accueillis, les exclus. On s’est mis à parler d’accueil inconditionnel, de haut seuil d’acceptabilité. Mais concrètement, que veut-on dire par là? On s’apprête à faire un saut dans le temps, parfois d’un peu plus de 20 ans pour aller explorer quelles réflexions berçaient nos collègues de l’époque en lien avec ces deux thématiques.
On se questionne beaucoup sur les bonnes pratiques, l’accueil inconditionnel, le savoir-être, nos limites. Ces questionnements-là vont toujours faire partie de nos processus réflexifs. Chose certaine, avoir l’éclairage de personnes qui sont dans le domaine de l’itinérance depuis des décennies va toujours nous aider à cheminer.
Parfois on a l’impression que l’histoire et les revendications dans le domaine de l’itinérance se répètent. On se questionne…comment profiter de notre passé pour tirer notre épingle du jeu dans le futur?
À l’animation : Guylaine Racine, professeure retraitée en travail social
À la réalisation : Boromir Vallée Dore, Guylaine Racine, Alain bernier et Stéphanie Houde
Au montage : Maxime Couillard
L’ensemble du projet a été fait en collaboration avec l’Observatoire des profilages
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