Programmation

8h30 – 10h

Accueil

10h – 10h15

Accueil | Paul-Antoine Martel, Conseiller en relations avec les milieux à Val d’Or, animateur de l’évènement.

10h15 – 10h30

Mot de bienvenue | Boromir Vallée Dore, directeur général du RSIQ.

10h30 – 10h45

10 ans de Politique nationale en itinérance | Véronique Hivon, ancienne ministre déléguée aux Services sociaux et à la protection de la jeunesse.

10h45 – 12h

Panel sur les droits des personnes en situation d’itinérance, la prévention et la responsabilité partagée | Animé par Annie Fontaine, professeure à l’école de travail social et de criminologie de l’Université Laval.

12h – 13h

Dîner 

12h30 allocution Lionel Carmant, Ministre responsable des Services sociaux

Ateliers | Bloc 1

13h – 14h30

Salle 1

La compréhension de l’itinérance chez les hommes s’est longtemps limitée aux facteurs individuels, comme les problèmes de santé mentale ou la consommation de substances. Cette conception réductrice présente les hommes en situation d’itinérance comme un groupe homogène, sans tenir compte de la pluralité des réalités chez cette population.

Cette présentation est articulée autour des constats d’un projet de recherche auprès de 44 hommes en situation d’itinérance et de l’expérience terrain des Maisons Oxygène auprès des pères. À partir des résultats d’une étude qualitative, la première partie de cette présentation va décrire cinq expériences typiques du passage à l’itinérance chez les hommes: la perte d’emploi, le deuil, l’exclusion familiale, l’institutionnalisation et la violence identitaire. La deuxième partie permettra de situer la naissance et le développement des Maisons Oxygène et de comprendre l’impact de celles-ci dans la prévention de l’itinérance et l’intervention auprès des pères.

Ancrée à la fois sur les axes de la prévention et de la responsabilité partagée, cette présentation va permettre de mieux comprendre la complexité de l’itinérance chez les hommes pour mieux repenser les pistes d’intervention.

Salle 2

Les effets du vieillissement de la population se font de plus en plus ressentir dans le champ de la santé et des services sociaux. La perte d’autonomie liée à l’âge, associée à la consommation de substances, fragilise davantage les personnes vivant de l’instabilité résidentielle ou de l’itinérance. À partir de 2022, nous avons conduit le projet de recherche InstaPA pour mieux comprendre ces enjeux, les perspectives des personnes concernées, et identifier des avenues prometteuses pour bonifier l’accompagnement de cette clientèle spécifique. Dans ce dernier, nous avons rencontré lors d’entrevues 28 usager(e)s ayant recours à des programmes d’hébergement, ainsi que 29 intervenant(e)s et gestionnaires du réseau communautaire et des services en dépendance du réseau de la santé et des services sociaux. À cela, s’est ajouté une recension internationale des rares initiatives ciblant cette population. À l’issue de cette démarche, nous avons retenu différentes pistes pouvant contribuer à améliorer les pratiques et les services. Celles-ci recouvrent les philosophies d’intervention, l’offre et l’organisation des services à déployer auprès de cette population.

Durant cette présentation, qui prendra la forme d’un atelier collaboratif, nous présenterons ces différentes avenues et il sera ensuite proposé aux participants de discuter en sous-groupes afin autour de ces pistes d’amélioration et de réfléchir leur opérationnalisation dans les différents écosystèmes québécois œuvrant auprès de ces populations.

Salle 3 

L’itinérance, dans toute sa complexité, nécessite l’implication de divers partenaires autant du réseau communautaire que du réseau public afin d’arrimer les actions et travailler en amont dans un but commun de prévenir l’itinérance et également d’assurer que les bons services sont en place pour répondre adéquatement aux besoins des usagers. Au cours des dernières années, la structure de concertation en place à Val-d’Or s’est transformée afin d’impliquer l’ensemble des partenaires clés et élaborer des plans d’action précis.

Cette collaboration a permis de solidifier des relations constructives fondée sur la confiance et le dialogue afin d’élaborer un plan d’action porté par le comité stratégique en itinérance. Les résultats des dernières années démontrent que cette collaboration profite autant aux usagers qu’aux intervenants terrain qu’aux partenaires impliqués au sein des concertations. Cette collaboration a également permis à la structure en place et ses partenaires d’innover et d’inspirer le modèle de concertation présentement en développement pour le secteur de Rouyn-Noranda.

Salle 4

Lors de cet atelier, nous présenterons les caractéristiques de l’actuelle crise du logement locatif et comment elle touche en particulier les ménages à faibles revenus, considérés plus à risque de vivre de l’itinérance.

Nous présenterons les données disponibles les plus récentes sur les revenus des locataires et discuterons des solutions mises de l’avant par le FRAPRU pour sortir durablement de cette crise tout en répondant aux besoins de logement des personnes déjà en situation d’itinérance. Nous mettrons en lumière comment le logement social joue un rôle crucial non seulement pour prévenir l’itinérance, mais aussi pour la contrer. Nous présenterons nos propositions pour doubler le parc de logements sociaux au Québec et engagerons une discussion avec les participantes et participants sur ces enjeux et solutions.

Salle 6

Cet atelier déclinera un ensemble de données disponibles en lien avec la judiciarisation au Québec et des principaux constats des études menées sur le profilage depuis 20 ans.

Nous ferons également un retour historique sur l’évolution des luttes et de la prise en charge gouvernementale des problématiques de judiciarisation et de profilage social, ce qui nous permettra ensuite d’aborder différentes facettes du phénomène (exemple, l’emprisonnement des personnes et l’avènement de pratiques de justice alternative).

Enfin, un autre volet portera sur des changements apportés au code de procédure pénal en 2020 avec le projet de loi 32 et la mise en place des PAJIC qui s’en est suivie.

Salle 7

Le Québec est confronté à une augmentation drastique du nombre de personnes en situation d’itinérance, à la fois cause et symptôme d’une crise sanitaire et sociale qui préoccupe profondément les organisations et les intervenant.e.s qui soutiennent ceux et celles vivant dans la rue. Cette situation découle notamment de politiques gouvernementales défaillantes et de l’absence d’actions concrètes peu adaptées pour garantir des droits fondamentaux tels que la santé, la sécurité et le logement.
Dans cette crise, les besoins spécifiques des femmes et des minorités des genres sont généralement invisibilisés et laissés sans réponse. Abandonnées par un système qui les ignore et contribue à les marginaliser, différents groupes de femmes sont ainsi poussés à vivre dans des conditions d’une extrême précarité, exacerbées par des problèmes de santé mentale et physique non traités, et souvent victimes de violences basées sur le genre.

Ce panel a pour objectif de mettre en lumière la diversité des situations et les défis rencontrés par les femmes autochtones, les femmes à statut migratoire précaire et les femmes utilisatrices de substances psychoactives, en situation d’itinérance ou à risque de l’être et de mobiliser les différents acteurs de la santé et des services sociaux sur ces enjeux. Trois dyades, associant une intervenante ou une paire de Médecins du Monde et une intervenante ou une paire de la clinique SPOT, la coopérative de solidarité SABSA , partageront leurs observations sur le terrain, et discuteront de solutions concrètes.

Salle 8

Universels, les droits de la personne sont aussi interdépendants : Il suffit que certains d’entre eux ne soient pas pleinement garantis pour que tous les autres soient fragilisés. À l’aide d’une version remaniée du célèbre jeu JENGA, cet atelier ludique et interactif permet de bien saisir l’articulation entre l’ensemble des droits garantis par la Charte des droits et libertés de la personne, puis de discuter autour de mises en situation mettant en scène les droits économiques et sociaux et le droit à l’égalité en contexte d’itinérance.
Activité accessible à tous, plaisir et prises de conscience garantis !

Salle 9

Pour faire face à l’itinérance dans leurs régions respectives, des concertations ont permis à des partenaires locaux de s’allier dans le but de brosser un portrait de ce phénomène et de créer des projets structurants. Dans la MRC de Portneuf et la région administrative du Bas-Saint-Laurent, le projet en itinérance de Portneuf et le projet-pilote REPAIRES-BSL ont été déployés pour mettre en place des services personnalisés d’aide à l’itinérance, notamment en hébergement et en accompagnement.

Salle 10

Pour freiner la pandémie au printemps 2020, le gouvernement québécois a principalement misé sur le confinement, faisant fi des populations sans lieu pour se confiner. Les personnes en situation d’itinérance, souvent freinées dans leur accès aux services, se sont à nouveau vues refoulées vers la rue lors de la fermeture de nombreux services et de la réduction des places au sein de ceux-ci (Giovanini, 2020 ; Giovanini et Robitaille-Grou, 2020). Quatre ans plus tard, dans la foulée d’une des plus graves crises de logement connues au Québec (Institut de la statistique du Québec 2023), rares sont les villes qui autorisent la présence de campements, choisissant plus souvent qu’autrement les démantèlements forcés. La présence de campements soulève toutefois la question des droits fondamentaux : elle met en lumière l’échec des États de loger tous·tes les citoyen.nes (Farha et Schwan, 2020 ; Harvey, 2011).

D’une part, cette présentation rassemblera les résultats d’une analyse des médias sur les campements urbains au Québec depuis 2020, afin de rendre explicite le type d’arguments mobilisés pour justifier la tolérance ou l’intolérance à l’égard de ceux-ci. Elle fournira une interprétation de cette intolérance dominante à partir d’une littérature expliquant la volonté des villes d’invisibiliser l’itinérance et proposera que le droit des campeur·se·s soit saisi comme un enjeu de justice spatiale (Harvey 1989; Amster 2003).

D’autre part, cette présentation mettra en lumière, du point de vue des personnes qui habitent la rue, le manque de ressources adaptées à leurs besoins ainsi que les oppressions auxquelles sont confrontées, en soulignant les stratégies répressives qui les rendent invisibles. Ces connaissances offriront une compréhension approfondie des défis auxquels les personnes qui habitent la rue sont confrontées pour exister et participer à la vie sociale.

Pour approfondir nos réflexions, nous proposons une discussion collaborative pour explorer comment intégrer les personnes qui habitent la rue dans le débat social les concernant. Cette activité vise à collectiviser nos connaissances afin d’en dégager les meilleures pratiques pour valoriser leur contribution au cœur des solutions et leur permettre de défendre leurs droits.

14h30 – 15h

Pause / Collation

Ateliers | Bloc 2

15h – 16h

Salle 1

Cette présentation vise à partager les résultats d’un mémoire de maitrise ayant pour but général de mieux comprendre le point de vue des mères ayant vécu de la violence conjugale et des situations d’itinérance, en lien avec les séparations temporaires et permanentes qu’elles ont vécues avec leurs enfants.

Les violences familiales, conjugales et institutionnelles perpétrées envers les participantes de cette étude ont entraîné un contexte de pauvreté, de l’instabilité résidentielle et des situations d’itinérance. Combiné à la précarisation de leurs conditions de vie, ces rapports sociaux de pouvoir ont particulièrement structuré l’expérience de la maternité des participantes en entraînant des séparations temporaires et permanentes avec leurs enfants, des difficultés dans l’exercice de leur rôle maternel ou dans la qualité de la relation avec ceux-ci. Dans un tel contexte, l’accès à des logements sociaux abordables, à des ressources d’hébergement de deuxième étape, à un revenu décent de même que la sensibilisation et la formation des intervenantes sur la complexité de leur parcours de vie représentent des avenues prometteuses en matière d’avancées des droits des mères en situation d’itinérance.

Cet atelier vise à offrir un espace de réflexion et d’échanges afin de dégager des pistes d’intervention prometteuses pour la pratique ainsi que pour orienter nos futurs travaux de recherche.

Salle 2

Nous aborderons le contexte actuel d’augmentation de l’itinérance et des besoins liés au logement. Nous étudierons les données, dont notamment celles portant sur le vieillissement des personnes en situation d’itinérance. Nous aborderons les impacts du vieillissement de la population sur le milieu de l’itinérance dans les prochaines années, tels que l’accessibilité universelle et la mobilité des personnes. Des données sur l’accès au logement permettront également de souligner les travaux à pousuivre en lien avec l’accompagnement vers le logement.

Salle 3

Qu’elle soit causée par l’absence de collecte de matières résiduelles dans les campements, par une impossibilité à trouver un espace pour entreposer des effets ou par un trouble de l’accumulation compulsive, l’accumulation d’objets, de meubles et autres biens par des personnes en situation d’itinérance contribue aux tensions dans le partage de l’espace public. Malheureusement, ces tensions se soldent souvent par des opérations qui consistent à jeter les biens des personnes en situation d’itinérance aux ordures, et à déloger ces personnes. Ces événements peuvent être vécus de façon traumatisante et les déplacements qu’ils occasionnent fragilisent les personnes, qui se retrouvent déracinées et vulnérabilisées. Régulièrement appelée à intervenir lorsque ces situations surviennent, l’équipe du programme de sécurité urbaine de L’Anonyme a entamé à l’automne 2023 une réflexion sur l’enjeu de l’accumulation de biens dans l’espace public.

Dans un souci de déployer des interventions respectueuses du rythme et des besoins de tou∙tes, L’Anonyme, en collaboration avec ses partenaires, travaille à adapter au contexte de l’itinérance des outils et protocoles en lien avec l’accumulation. L’Anonyme et le RAPSIM animeront conjointement cette présentation. Dans un premier temps, nous exposerons les concepts de cohabitation sociale, de sécurité urbaine, d’aménagement et d’intervention à la base de nos réflexions. Dans un deuxième temps et sous forme d’atelier, nous inviterons les participant∙es à partager leurs pratiques locales et à commenter les outils et protocoles proposés.

Salle 4

L’atelier se concentrera sur la prévention de l’itinérance chez les jeunes. Au cœur des discussions, l’expertise, l’expérience et la vision des intervenants mettent en lumière des stratégies novatrices et adaptatives pour répondre à ce défi social complexe.

L’évolution du paysage de l’itinérance juvénile est abordée, soulignant les nouveaux défis et les tendances émergentes. Des initiatives locales spécifiques sont présentées, détaillant les actions préventives mises en œuvre et leur adaptation aux besoins régionaux. En outre, des services complémentaires sont explorés, au-delà des programmes traditionnels, visant à soutenir les jeunes à risque et à prévenir l’itinérance. Les obstacles rencontrés dans la prévention de l’itinérance, qu’ils soient financiers, politiques ou sociaux, sont discutés, ainsi que les stratégies pour les surmonter. L’impact des initiatives préventives sur les jeunes et les communautés sera examiné à travers des témoignages. Enfin, les discussions s’ouvrent sur les perspectives futures, explorant les souhaits des intervenant.es pour l’avenir de la prévention de l’itinérance juvénile. Ils.elles envisagent un meilleur partage des responsabilités entre les acteurs gouvernementaux, communautaires et privés, pour une approche collaborative plus efficace.

Salle 6

Dans un premier temps, nous illustrerons les apports d’une lecture « écocentrique » des droits dans le champ de l’itinérance en présentant des données préliminaires issues d’une recherche. D’une part, nous décrirons le concept de justice/injustice environnementale, et sa pertinence pour penser des problèmes vécus par des personnes en situation d’itinérance.

D’autre part, nous présenterons les données préliminaires d’une recherche partenariale menée avec le RSIQ, qui : 1) recense la littérature francophone afin de connaître les multiples problèmes qui émergent au croisement de l’expérience de l’itinérance et des enjeux environnementaux ; et 2) analyse les nouveaux enjeux vécus et besoins éprouvés par les organismes communautaires québécois en itinérance en raison de la crise climatique. Dans un deuxième temps, les participants seront appelées à réagir et se positionner quant aux concepts et données présentées; et aussi à réfléchir à des lignes revendicatrices pour assurer une justice sociale-environnementale dans le domaine de l’itinérance.

Salle 7

Les lésions cérébrales acquises (LCA) et particulièrement le traumatisme crânio-cérébral (TCC), touchent de façon disproportionnée les personnes en situation ou à risque d’itinérance (Stubbs et al, 2020). L’atelier proposé présentera les résultats d’une synthèse des connaissances disponibles sur les parcours et besoins de cette population, en croisant les savoirs de la recherche, d’expérience, ainsi que des milieux de pratique. Les résultats de la synthèse des connaissances interpellent les acteurs communautaires, institutionnels et politiques dans les secteurs de la santé et de la réadaptation, de l’itinérance, de l’hébergement et du logement, de la protection de la jeunesse et de la sécurité publique. Nous proposons de tenir un forum délibératif visant à identifier et prioriser des actions à mettre en place dans chacun des secteurs identifiés pour prévenir et réduire l’itinérance chez les personnes ayant une LCA.

De courtes présentations de l’équipe de recherche permettront d’identifier les pratiques prometteuses recensées dans la littérature scientifique, le rôle des LCA dans les parcours d’entrée et de sortie d’itinérance des personnes, ainsi que les perspectives des milieux de pratique sur les opportunités et défis liés à la mise en œuvre des pratiques prometteuses dans l’écosystème de soins et services au Québec. Les participants travailleront ensuite en sous-groupes pour identifier les actions prioritaires à développer, évaluer et mettre en œuvre auprès de cette population.

Salle 8

Dans le paysage de la prévention de l’itinérance au Canada et à l’étranger, la prévention des expulsions est reconnue comme une stratégie d’urgence importante pour empêcher les ménages en situation de précarité financière de perdre leur logement. Une tactique de prévention des expulsions est la banque de loyer : des fonds d’urgence alloués aux personnes risquant de perdre leur logement en raison d’une incapacité à payer leur loyer ou parce qu’elles ont accumulé des arriérés de loyer.Peu de recherches comparatives ont été menées pour mieux comprendre le fonctionnement des différents modèles de banques de loyer et évaluer leur capacité à maintenir les ménages dans un logement stable. En outre, la recherche sur la prévention de l’itinérance se concentre généralement sur des juridictions uniques ; nous proposons une méthodologie d’engagement avec les fournisseurs de services de banques de loyer au niveau international afin de saisir la valeur comparative et contextuelle des interventions.

Grâce à plus de 30 entretiens semi-structurés avec des prestataires de services, nous avons rassemblé une base de données internationale sur les pratiques prometteuses en matière d’aide financière d’urgence.Dans cette présentation, nous partagerons les premiers résultats de notre projet de recherche en collaboration entre l’Université de Toronto et la Mission Old Brewery. Nous présenterons différents modèles de banques de loyer au Canada, en Australie, aux Etats-Unis et en Europe, leurs contextes politiques respectifs, leur efficacité, les possibilités d’innovation, et comment les banques de loyer s’inscrivent dans une typologie plus large de prévention de l’itinérance.

Salle 9

Le service de prévention de la Maison du Père reçoit de nombreux appels de personnes qui risquent d’être expulsées de leur logement faute de paiement. Cette situation découle souvent d’une perte d’emploi ou d’un problème de santé. Bénéficiant souvent d’un faible revenu, ces personnes n’ont pu cumuler un fonds pour les imprévus, ni avoir accès au crédit. S’ils l’obtiennent c’est souvent à des taux très élevés, ce qui ne fait qu’aggraver leur situation. Ils se résignent donc à quitter leur logis et se retrouvent souvent à la rue.

La présentation vise à partager les différents outils en prévention secondaire, que la Maison du Père applique de façon innovante.

Salle 10

Les prix des logements augmentent sans cesse! Les salaires et les prestations gouvernementales ne suffisent plus pour couvrir les besoins de base d’un citoyen et il devient de plus en plus difficile de se loger convenablement avec un petit budget. Pour les personnes en situation de pauvreté, se loger sur le marché privé est toute une aventure. Pour les personnes ayant vécu l’itinérance, c’est presque impossible!

Pour pallier à la crise, plusieurs groupes en prévention et réduction de l’itinérance demandent donc du logement social et communautaire.

Mais, c’est quoi en fait, du logement social et communautaire? À quoi ça ressemble du logement social pour les personnes ayant vécu l’itinérance ou qui sont à risque de se retrouver à la rue? Qui sont les personnes qui en profitent? Est-ce que ça vaut vraiment la peine? Est-ce qu’il y en a dans nos quartiers? Comment faire pour en développer?

Nous en discuterons avec les participants puis visionnerons ensemble Les murs qui nous habitent, une web-série documentaire mettant de l’avant différents types de logements sociaux pour une diversité de personnes ayant connu la rue ou une grande précarité et qui donne la parole à plusieurs organismes et locataires sur l’île de Montréal.

16h – 17h

Atelier collectif de co-construction de la déclaration commune 2024 | Geneviève Olivier-d’Avignon, Conseillère en développement collectif à Communagir.

8h – 9h

Accueil

9h – 10h

Mot d’ouverture de la journée | Paul-Antoine Martel, Conseiller en relations avec les milieux à Val d’Or, animateur de l’évènement.

Mot de bienvenue | Bruno Marchand, Maire de Québec.

Allocution | Ghislain Picard, Chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.

Introduction à l’utilisation de l’IA pour la construction de la déclaration commune | Philippe Tousignant

10h – 10h30

Pause / Collation

Ateliers | Bloc 3

10h30 – 12h

Salle 1

Au cours des dernières années, le Québec a connu une augmentation marquée de l’itinérance, avec une hausse de 44 % des personnes en situation d’itinérance visible en seulement quatre ans à l’échelle de la province.

Cette croissance met en lumière l’ampleur du phénomène ainsi que les défis structurels qui en découlent. Cependant, des études en Finlande et au Pays de Galles montrent que des changements structurels peuvent réduire efficacement l’itinérance.


En septembre, le Collectif québécois pour la prévention de l’itinérance (CQPI) a lancé le projet « Coconstruire un cadre juridique pour prévenir l’itinérance au Québec », qui rassemble des acteurs et actrices issus de milieux variés (universités, secteur communautaire, fonction publique, défense des droits, savoir expérientiel) autour de cette problématique. Afin d’enrichir cette démarche collaborative, nous vous invitons à participer à un atelier de réflexion pour définir ensemble le cadre juridique nécessaire à la prévention de l’itinérance au Québec.


Lors de cet atelier, les participant·e·s auront l’occasion de réfléchir, d’échanger et de contribuer activement à l’élaboration de recommandations de politiques publiques innovantes, fondées sur leurs expertises. Après une présentation des avancées du projet « Cadre juridique », un « Café du monde » (World Café) sera organisé pour permettre aux participant·e·s de répondre collectivement aux questions clés (causes, solutions, plaidoyer). Un retour en plénière viendra clore l’atelier.

Salle 2

Les personnes en situation d’itinérance sont susceptibles de faire l’objet de pratiques de profilage et de judiciarisation. Lorsqu’une personne se situe à l’intersection de plusieurs oppressions, les occasions d’être judiciarisée se multiplient. En ce sens, les personnes racisées et les personnes autochtones subissent souvent un double profilage racial et social. Dans ce contexte, les personnes en situation d’itinérance peuvent accumuler des dizaines de milliers de dollars en constats d’infractions. Cette dette judiciaire pèse lourd sur la tête des personnes marginalisés, constitue souvent un obstacle ou un frein à leur développement et leur réinsertion. C’est en réponse à ce constat d’injustice et d’impuissance qu’est née la Clinique Droits Devant il y a 18 ans.
 
Parce que les personnes directement concernées font partie de la solution, la Clinique a décidé de donner la parole à des personnes en situation d’itinérance et de judiciarisation. Cette parole prendra la forme de capsules vidéo sur le thème de l’itinérance, de la judiciarisation et du profilage.
 
Par la suite, les participant.es, auront l’occasion d’échanger avec les intervenantes de la Clinique Droits Devant et d’en apprendre d’avantage sur leur travail quotidien.
 
L’objectif de cet atelier est de démystifier l’intervention sociale en milieu judiciaire et de réfléchir aux meilleures pratiques en matière de déjudiciarisation.

 

Salle 3

Pour favoriser l’intégration socioprofessionnelle des personnes éloignées du marché du travail, l’adaptation aux besoins et aux réalités de la personne est reconnue comme un incontournable. Cet atelier présentera dans un premier temps l’approche de soutien à l’emploi et dans un second temps l’approche offerte par les écoles de la rue. L’approche de soutien à l’emploi Individual Placement and Support (IPS) vise à aider les personnes qui souhaitent intégrer le marché du travail régulier, en tenant compte de leurs préférences et en offrant un suivi continu au-delà de l’obtention d’emploi. En lien avec la mesure 8.2 du Plan d’action interministériel en itinérance, le ministère de la Santé et des Services sociaux souhaite que l’IPS soit offert aux personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. Nous présenterons brièvement l’approche IPS, puis nous nous attarderons aux adaptations qui pourraient rendre l’approche plus compatible avec les situations de personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. Les écoles de la rue sont des milieux de vie scolarisant qui répondent à un besoin spécifique chez les personnes qui ne se retrouvent pas ou sont exclues du système scolaire officiel québécois en raison de leurs situations de vie (décrochage scolaire, isolement, précarité, itinérance, consommation de substances psychoactives, nouveaux arrivants, problématique scolaire, diagnostique de santé mentale et autre) et qui requièrent un accompagnement psychosocial. Cette présentation du concept et de l’approche des écoles de la rue viendra mettre en lumière l’apport des écoles de la rue auprès des personnes en situation d’itinérance ou à risque de l’être.

Salle 4

La Politique nationale de lutte à l’itinérance précise que le développement des connaissances, notamment le suivi du phénomène en continu, est une des conditions de succès de la lutte à l’itinérance.

Depuis la dernière décennie, des efforts ont été réalisés dans la mise en place de dénombrements ponctuels qui sont venus enrichir les diverses collectes de données quantitatives et qualitatives sur l’itinérance au Québec. Si les résultats permettent d’étayer les connaissances à l’échelle régionale et nationale, qu’en est-il de leurs utilisations concrètes sur le terrain ? La présente proposition porte sur l’utilisation régionale des données dans une perspective de prévention de l’itinérance. Plus spécifiquement, comment les professionnels du RSSS utilisent les dénombrements, et autres sources de données, pour suivre le phénomène et mettre en place des mesures préventives afin de répondre à la diversité des visages et des besoins perçus ?

Pour ce faire, nous proposons d’explorer l’utilisation des données en itinérance selon trois régions : l’Outaouais, l’Île de Montréal et la Gaspésie (cette dernière doit confirmer sa participation). D’une part, une brève présentation des objectifs et des réalités de l’itinérance permettront de placer l’utilisation des données selon leur contexte spécifique et national. D’autre part, chaque région présentera l’utilisation qu’ils font des données en itinérance et des types d’initiatives misent en place pour prévenir le phénomène. Enfin, nous pourrons élargir les discussions et réflexions sur l’utilisation des données dans une perspective de lutte à l’itinérance.

Salle 6

Au début des années 2010, plusieurs initiatives multidisciplinaires ont émergé dans les régions du Québec dans le cadre d’une réflexion plus large sur les réponses intersectoreilles à l’itinérance. Si, au niveau de l’action publique, du logement, des services sociaux et de santé, de l’emploi, etc. tous sont concernés, comment cela se traduit-il à l’échelle de la mise en œuvre des politiques locales ? Quels sont les enjeux pour les acteurs locaux de la lutte contre le sans-abrisme aux niveaux clinique, communautaire et stratégique ? Avec quels effets et quelles adaptations depuis la covid19 ? Pour y répondre, nous nous concentrons sur des cas concrets dans plusieurs municipalités du Québec : des initiatives locales portant sur des modalités de gouvernance intersectorielles et collaborative, tant du point de vue clinique, social, communautaire, etc. pour des personnes en situation d’itinérance. Nous nous centrerons sur les facteurs permettant à ces initiatives de s’implanter et de se développer ainsi qu’aux contraintes et tensions dans la mise en œuvre de ces dispositifs intersectoriels ou collaboratifs (ex : modes de financements, expertise et processus de légitimation, fenêtre d’opportunités politiques etc.).

Cette présentation s’appuie sur une recherche menée depuis 2017 par l’équipe de Lara Maillet. Elle repose sur une quarantaine d’entrevues et d’observations participantes. L’objectif de cet atelier, avec des acteurs des initiatives, est de pouvoir présenter et discuter des résultats avec les communautés de pratiques présentes aux États Généraux et de dégager collectivement des potentielles pistes de mise à l’échelle sur d’autres territoires dans un soucis d’équité et justice sociale.

Salle 7

Cet atelier permettra de mettre en lumière deux initiatives mises en place afin de proposer un accompagnement avant et après la sortie d’un établissement de détention afin d’améliorer le repérage des personnes à risque d’itinérance et l’offre de services pour accompagner la clientèle. L’Établissement de détention de Hull abordera deux outils mis en place avant la sortie d’un établissement de détention : une grille de repérage et l’accompagnement proposé par intervenant ‘’pivot’’ qui favorise un partenariat inter-organisations.

Afin de mieux répondre aux besoins des personnes incarcérées au regard de leur réinsertion sociale, une équipe d’agents d’intégration sociale (AIS) a été mise sur pied à Montréal, en juin 2022, dans le cadre d’un projet pilote qui a ensuite été déployé dans plusieurs régions du Québec au printemps 2024. Le service vise à accompagner les personnes incarcérées vulnérables et volontaires lors de leur sortie de détention en vue d’un retour plus optimal en communauté.

Salle 8

Nombre d’initiatives ont été mises de l’avant en vue de valoriser la participation citoyenne des personnes en situation d’itinérance. Que ce soit à travers des cercles de discussions collectives, des activités de loisirs, l’implication sur les instances de nos organisations, la participation à des consultation publiques, l’exercice du droit de vote… D’aucuns affirment vouloir favoriser l’exercice de la citoyenneté. Le RSIQ lui-même a organisé au cours de sa première décennie d’existence deux forums d’envergure sur la participation citoyenne, soit Viva l’Art Évolution (2003) et Le Droit de cité (2008). Mais qu’est-ce en fait que la participation citoyenne et jusqu’à quel point est-elle véritablement valorisée dans nos organismes ? L’atelier vise à échanger sur les expériences réalisées qui pourraient constituer de la participation citoyenne, tenter un exercice commun et concret de définition et à tâcher d’en dégager quelques perspectives. Au terme d’une discussion franche sur le sujet, on sera peut-être à même de constater le rapport existant entre penser la participation citoyenne et une réflexion plus globale sur le caractère démocratique de nos organisations communautaires et institutionnelles. L’animation de l’atelier sera réalisée avec la collaboration de personnes de deux organisations différentes du Québec.

Salle 9

À la demande de ses membres, le RAPSIM a récemment développé un chantier ADS+ dans l’objectif de mieux représenter l’itinérance des femmes et ses réalités, et ultimement qu’il y ait davantage de ressources dédiées et de ressources mixtes sécuritaires pour elles. Nous avons notamment exploré la perception de nos membres de l’ADS+, les façons dont les ressources mixtes visent à mieux inclure les réalités et besoins des femmes, et les limites qui entravent la capacité des organismes mixtes à offrir des milieux plus adaptés aux réalités et besoins des femmes. En utilisant ce chantier comme point de départ, nous proposons un atelier pour stimuler la discussion et la réflexion autour des différentes initiatives qui prennent racine dans les différentes régions. Nous voulons aussi porter un regard régional et général sur la prise en compte des réalités des femmes et des personnes de la DSG en situation d’itinérance au Québec. Nous croyons que d’échanger collectivement autour de l’itinérance des femmes est primordial, ensemble nous pourrons partager des initiatives porteuses, mais surtout, évaluer comment collectivement nous pouvons faire mieux.

Salle 10

« La présentation traitera des manifestations de la condition itinérante chez les Autochtones en s’ancrant notamment les résultats de travaux du Réseau DIALOG (Carole Lévesque). Ces manifestations seront appuyées par un partage des initiatives et des projets mis en œuvre par le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or auprès des Autochtones de cette ville (Édith Cloutier). La présentation se conclura par des pistes de réflexion à considérer lorsqu’il est question des situations d’itinérance chez les populations autochtones (Julie Girard). »

12h – 13h

Dîner

Ateliers | Bloc 4

13h – 14h30

Salle 1

Dans un premier temps, Logement, Infrastructures et Collectivités Canada abordera les principes fondamentaux et les différents apports de l’accès coordonné mis en œuvre au Canada. Ils partageront également les défis, les pratiques exemplaires et les outils disponibles pour aider à les surmonter ainsi que les avantages qui ont été observés dans des communautés ailleurs au Canada. Dans un second temps, Le CIUSSS de l’Estrie et la Coop de Solidarité L’Autre Toit aborderons la mise place de l’accès coordonné en Estrie. Ce groupe de travail a fait le choix de prioriser la mise en œuvre d’un projet visant l’amélioration des services associés à l’obtention d’un logement. Les différents partenaires en itinérance ont adopté une procédure de sélection et de référencement inclusive favorisant la stabilité résidentielle de personne dont le soutien nécessite une action concertée de plusieurs partenaires. Ainsi, à Sherbrooke, le Projet APPART a bonifié son offre de service et les outils d’intervention à sa disposition.

Cet atelier vous présentera les différents volets de services de projet APPART et ses retombées positives dans le continuum de service pour cette population vulnérable.

Salle 2

En Amérique du Nord, comme ailleurs, les jeunes 2SLGBTQ+ sont plus à risque de vivre de l’itinérance, tout particulièrement les jeunes trans et non-binaires. Malgré cette surreprésentation, ces jeunes peinent à accéder aux ressources en itinérance, et lorsqu’iels y accèdent, iels sont souvent invisibilisé.e.s. Dans cette présentation, les équipes de Philipe-Benoit Côté et de Jorge Flores-Aranda réfléchissent à la fois aux facteurs du passage à l’itinérance chez les jeunes 2SLGBTQ+, mais aussi aux défis qu’iels peuvent rencontrer au sein des ressources en itinérance.

La première partie de cette présentation fera un bilan de la multiplicité des facteurs (structurels, institutionnels, interpersonnels et individuels) impliqués dans le passage à l’itinérance. La deuxième partie présentera les obstacles institutionnels que vivent les jeunes 2SLGBTQ+ au sein des ressources en itinérance, tels que les pratiques hétérocisnormatives et le manque de formation sur la diversité sexuelle et la pluralité de genres. Des recommandations seront émises sur l’intervention auprès de cette population, ainsi que sur l’organisation-même des services en itinérance.

Salle 3

La réalité de l’itinérance et les défis qui y sont rattachés occupent de plus en plus de place dans les discussions entre les municipalités au Québec. Devant ces grands enjeux, des échanges informels ont émergé, et plusieurs municipalités ont voulu faire avancer leurs réflexions sur les moyens disponibles pour favoriser le mieux-vivre dans la collectivité. Pour combler le besoin d’échanger, nous avons lancé un projet pilote de communauté de pratiques, en structurant des rencontres dans le but de réfléchir collectivement sur les possibilités d’agir des municipalités en soutien à la communauté et ainsi améliorer le vivre ensemble.

Cette présentation vise à soulever les démarches d’implantation et les retombées d’une communauté de pratique municipale pour répondre aux besoins des personnes tant en situation d’itinérance que domiciliées. Plus spécifiquement, cette présentation se veut un moyen pour développer une compréhension plus fine des enjeux vécus à l’échelle municipale dans la réponse à l’itinérance et aussi pour mettre en valeur les forces du collectif à travers une telle initiative. Par la suite, pour stimuler les discussions porteuses concernant l’itinérance, nous souhaitons utiliser la méthode «fish Bowl». Cette activité participative permettra aux participant.es de prendre la parole pour nourrir de leurs savoirs une réflexion collective afin d’influencer les membres de la communauté de pratique municipale en itinérance dans leurs actions en matière de droits des personnes en situation d’itinérance.

Salle 4

Le Centre Jacques-Cartier (CJC) a développé dans les 30 dernières années une grande expérience dans le domaine de l’éducation à l’extérieur des institutions traditionnelles et auprès de jeunes adultes qui en sont éloignés. La clé de cette réussite ? Une approche appuyée sur le développement du pouvoir d’agir individuel et collectif dans laquelle ces jeunes adultes sont les acteurs centraux d’une expérimentation concrète des rôles sociaux qui les motivent et dans lesquels ils découvrent leur potentiel.

Le CJC, c’est d’abord un lieu d’incubation de projets, de rêves ! La prémisse étant que chaque personne a le désir de se réaliser, de se mettre en action et de trouver sa place. C’est un espace en mouvement, qui s’appuie sur les besoins et motivations de ces jeunes adultes qui évoluent dans le temps. C’est aussi une offre variée de plateaux d’expérimentation : Du logement pour y vivre des expériences positives, un cirque social, des projets de menuiserie et d’ébénisterie, des projets artistiques et surtout, une grande vie communautaire démocratique.

Par cette présentation, nous vous invitons à découvrir nos approches et leurs impacts concrets dans la prévention de l’itinérance jeunesse.

Salle 6

La mission du Centre d’accès et d’accompagnement au logement subventionné Clés en main est de favoriser l’intégration sociale des personnes marginalisées qui désirent vivre dans un milieu normalisant, permettre le maintien à long terme de ces personnes dans un logement subventionné, ainsi que la prévention de l’instabilité résidentielle. Le modèle de pratique Clés en main a inspiré d’autres pratiques qui prennent appui sur un large partenariat intersectoriel avec de nombreux organismes du milieu.

L’équipe mixte (public et communautaire) du réseau de la Capitale-Nationale aide les locataires à risque d’éviction en logement subventionné. Le service APIR (Accompagnement en prévention de l’instabilité résidentielle) de Clés en main présente leurs origines, leur clientèle, les approches et leurs impacts. Découvrez une alternative au tribunal administratif du logement.

Salle 7

Les personnes en situation d’itinérance ou aux prises avec une dépendance font partie des personnes dont la société québécoise s’est le plus désolidarisée. Cette exclusion est perpétuée, voire accentuée par les politiques publiques telle la criminalisation des drogues ainsi que l’organisation du réseau de la santé, où l’équité en santé et le réel accès aux soins pour tous ne sont pas toujours de mise. De fait, le réseau de la santé et des services sociaux (RSSS), du fait de ses silos, de sa rigidité et de ses préjugés, perpétue plusieurs inégalités sociales de santé.

L’heure est venue d’implanter de nouvelles pratiques permettant de repenser l’approche du phénomène de l’itinérance. Parmi celles-ci, la philosophie de la réduction des méfaits et l’approche à bas seuil d’accessibilité qu’elle comporte constitue un fil conducteur humain et pragmatique. La pratique de l’analyse des barrières à l’accès et à la rétention, que ce soit dans l’accès aux soins, mais plus largement à l’ensemble des services institutionnels ou communautaires permet d’assurer que les personnes les plus fragiles soient rejointes. Finalement, l’approche sensible aux traumatismes et la violence dans l’ensemble de l’offre de service constitue une façon novatrice de répondre aux besoins de personnes et aux particularités régionales.

Salle 8

Cet atelier se déroulera sous la forme d’un panel interactif mettant de l’avant les savoirs et le leadership des jeunes ayant vécu des expériences d’itinérance. Cet espace de discussion permettra de partager des témoignages et de réfléchir ensemble aux solutions pour prévenir l’itinérance chez les jeunes, en s’appuyant sur les travaux de la Coalition Jeunes+ et de la recherche de PIJ (prévention itinérance jeunesse) où le leadership des jeunes prend tout son sens. Cette alliance vise à enrichir nos réflexions en alliant savoir expérientiel et données de recherche dans une perspective de citoyenneté et de solidarité.

Salle 9

Dans un premier temps, l’AQRP présentera la démarche menant au développement d’un programme officiel de pair-aidance pour les jeunes personnes en situation d’itinérance de la communauté LGBTQ2+. Des aspects historiques, des données à l’appui, des définitions et fonctions, des enjeux, et des pistes pour l’implantation vous seront partagés. Dans un second temps, afin d’illustrer concrètement l’expérience de la paire-aidance, l’équipe de la clinique SPOT vous présentera les rôles et responsabilités des pair-aidant au sein de l’équipe de travail, l’importance de l’expertise de vécu dans le travail de collaboration interdisciplinaire, les effets observés en prévention de l’itinérance et de son aggravation, les facteurs de protection en travail de proximité auprès de populations vivant des difficultés importantes et enfin leurs nos idées pour favoriser le rétablissement en milieu de travail. Un moment d’échange est prévu pour permettre aux personnes qui assistent de poser leurs questions sur la paire aidance afin de démystifier cette approche novatrice, qui est maintenant pour nous un incontournable de l’intervention de proximité.

Salle 10

Le projet Vie de Parvis est né, en 2012, de la volonté de donner un coup de pouce à la cohabitation entre les différents groupes sociaux qui composent le quartier St-Roch. Ce projet s’incarne à travers la présence d’une agente de mixité dans les lieux publics significatifs du quartier, dont le mandat est de travailler dans le milieu à l’atteinte de dynamiques de cohabitation harmonieuse avec les citoyen·nes et partenaires qui habitent, travaillent ou fréquentent le quartier Saint-Roch. Il se déploie en 5 rôles : la liaison, la médiation (sensibilisation), le soutien (référence/accompagnement), l’éducation et la documentation.

Nous proposons un atelier qui présente le projet Vie de Parvis et le poste d’agente de mixité comme mise en bouche à un échange plus large avec les participant·es à l’atelier qui pourront ensemble discuter des différentes pratiques de proximité existantes ou émergentes dans le contexte des défis sociaux actuels. Par pratiques de proximité, nous pensons au travail de rue, au travail de milieu, aux escouades mixtes (policier·ères – intervenant·es), policier·ères pédestres – équipe MULTI à Québec, entre autres. Nous souhaitons que les échanges avec des participant·s de divers horizons permettent d’aborder l’évolution et les impacts des pratiques de proximité sur la cohabitation dans les milieux et sur les personnes en situation de désaffiliation sociale. D’une part, pour susciter des réflexions chez une diversité d’interlocuteur·ices de divers milieux quant à leurs propres pratiques ou celles qu’ils et elles côtoient. Également, pour nourrir nos propres réflexions sur le thème et mieux nous positionner.

14h30 – 15h

Pause café

Ateliers | Bloc 5

15h – 16h

Salle 1

La construction de nouveaux logements abordables et sociaux est un moyen efficace pour lutter contre la crise du logement mais cette seule solution ne permettra pas de répondre aux besoins sans cesse grandissant. Cet atelier permettra d’explorer une solution complémentaire novatrice, le projet d’acquisition de logement abordable mis en place par l’OH Drummond et la ville de Drummondville. Il s’agit d’un moyen rapide et efficace de freiner l’explosion des couts de loyers. Nous explorerons les motivations derrière ce projet, ses grandes étapes de réalisation et son financement.

Salle 2

Depuis la pandémie covid19 s’observe une augmentation toujours plus forte de l’itinérance et un manque de certains types d’hébergement et de logements tels que les maisons de chambre et les services à bas seuils, et ce, en particulier pour les populations les plus marginalisées. Cet atelier collectif vise à échanger et réfléchir avec les participants.es autour des modèles des maisons de chambre proposés et la manière dont elles répondent à ces besoins. En se basant sur deux initiatives, nous nous interrogerons sur les freins et leviers pour l’implantation et le développement de ces modèles.

Cet atelier aura pour objectif de venir nourrir les recommandations et participer à l’élaboration d’un outil d’évaluation dans le cadre d’une recherche académique en cours (devis qualitatif et quantitatif), portée par l’équipe de Lara Maillet et émanant d’acteurs communautaires et institutionnel en itinérance sur un territoire de région.

L’atelier débutera par une présentation des deux initiatives locales par des membres de leurs comités de vigie, l’analyse de leur inscription dans l’écosystème local en hébergement par les chercheuses, une discussion collective sur les enjeux de collaboration intersectorielles, et terminera par des échanges avec l’auditoire pour la définition d’indicateurs féconds dans l’implantation et le développement de ce type d’initiatives. Et ce, dans une perspective générale d’équité, d’intégrité et de justice sociale vis-à-vis des personnes les plus marginalisées.

Salle 3

L’itinérance des femmes, des personnes trans et non-binaires est vécue différemment de celle des hommes, reste moins visible et moins comprise. Ces personnes sont confrontées à des inégalités sociales supplémentaires, et même lorsqu’elles se trouvent dans des situations de violence extrême, elles trouvent de multiples stratégies pour éviter la rue. Nous avons procédé à une consultation que vise à élargir les connaissances sur les réalités et les besoins complexes des femmes, des personnes trans et non-binaires en situation d’itinérance ou à risque de l’être dans la ville de Montréal. Les connaissances produites aideront a développer des outils et des activités de formation et sensibilisation. Quels sont les mythes que nous devons déconstruire autour de l’expérience d’itinérance ? Comment pouvons-nous mieux relever le défi de garantir à chacun l’accès à des services de qualité, indépendamment de ses problèmes de santé mentale, de son identité de genre et/ou de sa consommation de substances ? Nous abordons ces questions dans une logique de production de connaissances ancrées dans la rencontre humaine, en nous éloignant des discours de victimisation/criminalisation qui entourent fréquemment les personnes en situation d’itinérance.

Nous voulons présenter sous forme d’atelier de réflexion les résultats de cette consultation au sein d’une équipe composée d’intervenants et de personnes ayant une expérience vécue.

Salle 4

Dans cet atelier interactif sur la médicalisation de l’itinérance chez les jeunes, nous nous confrontons à un fait indéniable : cette approche largement adoptée est inefficace, comme en attestent les données statistiques. L’itinérance jeunesse est devenue de plus en plus médicalisée, avec un accent mis sur les solutions médicales pour ce qui est essentiellement un problème social complexe. Au cœur de cet atelier se trouve un engagement à réfléchir sur notre rôle dans la lutte contre cette médicalisation croissante. Nous explorerons ensemble les stratégies et pratiques qui peuvent véritablement faire la différence.

En tant que citoyens, nous avons le pouvoir d’agir à notre niveau personnel, que ce soit par le biais de l’éducation, de la sensibilisation ou de l’activisme. En tant qu’intervenants et professionnels, nous avons des leviers pour changer les politiques et les pratiques au sein de nos organisations et institutions. Collectivement, en tant qu’organisations et société, nous pouvons influencer les politiques publiques, promouvoir des approches holistiques et créer des partenariats pour développer des solutions de logement et de soutien social.

Le MJSM lance cette année la création d’outils de sensibilisation visant à soutenir les jeunes et les adultes qui les entourent dans leur volonté de ne pas contribuer à la médicalisation des difficultés des jeunes. Cet atelier offrira un espace pour partager nos idées et expériences, pour identifier ensemble les actions concrètes que nous pouvons entreprendre à différents niveaux. Ensemble, nous chercherons à transformer les défis complexes en opportunités d’engagement civique et de changement social.

Salle 6

Il ne suffit pas d’offrir un toit pour assurer la stabilité résidentielle. Les personnes en situation d’itinérance, ou en situation de violence, qu’elle soit conjugale, familiale ou systémique, vivent des enjeux qui ont des impacts directs sur leur capacité à se maintenir en loyer. La présence d’une intervenante en soutien communautaire dans le continuum résidentiel vient assurer une constance dans le processus. C’est l’outil privilégié pour échapper à un retour à l’hébergement d’urgence. À la YWCA Québec, nous en mesurons les impacts depuis plusieurs années.

Nous savons que la première année en logement est une année décisive dans la stabilité résidentielle. Grâce au soutien communautaire, notre taux de réussite après un un an tourne autour de 98%. Le soutien communautaire offre un réseau de soutien social, un accès à des ressources vitales, renforce le sentiment d’appartenance, assure la sécurité et favorise le partage des connaissances. En mettant un filet de sécurité et de bienveillance autour de personnes vulnérables, nous accompagnons quotidiennement ces femmes vers une sortie en douceur de la précarité.
Nous sommes convaincues qu’il s’agit d’un modèle probant, utilisable dans d’autres structures et qui pourrait se bonifier par l’agrandissement du réseau de partenaires. Nous sommes convaincues que le soutien communautaire est une voie d’avenir pour la stabilité résidentielle et souhaiterions en discuter avec d’autres acteurs du milieu.

Salle 7

Bien qu’il ne soit pas nouveau, le phénomène de l’itinérance dans les communautés rurales et les petites villes au Québec est en croissance et pose son lot de défis pour les partenaires et citoyens des différents territoires. Agir de manière préventive, comprendre et offrir un accompagnement pour éviter la dégradation des situations est une chose, mais l’augmentation des personnes à la rue, notamment en l’absence de ressources d’hébergement et de services adéquats à proximité et dans un contexte de crise du logement, voilà la nouvelle donne pour les communautés rurales de l’Estrie.

Cet atelier permettra de mettre en lumière des exemples concrets vécus dans les MRC rurales de l’Estrie et quelques enjeux majeurs en termes de réponse sociale et d’organisation de services. Grâce au partage d’expérience des personnes participantes, il permettra aussi de faire émerger des pistes de solution prometteuses susceptibles de trouver leur efficacité dans toutes les petites communautés au Québec.

Salle 8

La crise en itinérance prend de l’ampleur et sévit dans la plupart des communautés au Québec. Plusieurs facteurs permettent d’expliquer la crise actuelle qui interpelle à la fois les personnes en situation de rue, mais aussi les commerçants, les touristes, les citoyens qui voient de plus en plus de gens abandonnés à leur sort dans nos rues. Pour endiguer la crise, nous pensons tout de suite à un meilleur accès aux soins de santé et services sociaux et l’accès à un logement salubre et abordable. Toutefois, force est d’admettre qu’il faudra plusieurs années avant de mettre ces « solutions » en place. D’ici là, que pouvons-nous faire pour développer des solutions durables qui prennent en considérations tous les acteurs concernés ?

Depuis 2003, Point de Rue a développé plusieurs initiatives de participation citoyenne qui visent l’inclusion sociale des personnes en situation de rue et marginalisées. En 2017, l’organisme fonde une coopérative de solidarité pour développer un modèle d’économie sociale sur mesure en misant sur le potentiel des gens de la rue et la sensibilité de gens d’affaires et commerçants pour nous octroyer des contrats. Depuis plus d’un an, l’équipe a mis en place un atelier de sérigraphie qui embauche une dizaine de personnes en situation de rue tout en générant des profits qui financent la mission sociale de l’organisme communautaire associé. Lors de cet atelier, nous serons fiers de vous présenter notre perception de l’inclusion sociale, notre fonctionnement, la complémentarité entre les organisations et tous les trucs pour reproduire ce modèle ailleurs sur Terre. Au plaisir de vous accueillir et présenter notre passion !

Salle 9

Cette atelier sera axé autour de trois objectifs: Présenter les enjeux reliés à la cohabitation et à l’arrimage des partenaires, partager des initiatives intersectorielles de Montréal et agir sur le terrain avec les partenaires et la population

Salle 10

Pour répondre à la crise de l’itinérance, nous devons agir collectivement sur les enjeux de santé mentale qui y sont étroitement corrélés. Les liens complexes entre itinérance et santé mentale sont bidirectionnels : souffrir d’un trouble augmente les chances de se retrouver à la rue, et vivre dans la rue affecte lourdement la santé mentale des personnes.

Or, les services de santé mentale pour cette population sont insuffisants et inadaptés à leurs réalités. Quand elles demandent de l’aide, les personnes font face à des barrières d’accès et de la stigmatisation au sein des milieux de soins censés les accueillir.

Médecins du Monde offre des soins de santé mentale aux personnes marginalisées fondés sur l’ouverture, le non-jugement, la flexibilité et le respect. Nous proposons des services psychologiques dans une posture humaine, accessible et inclusive en priorisant l’établissement d’un lien de confiance. Notre approche novatrice est fondée sur le partenariat, ainsi nous travaillons à même les organismes communautaires fréquentés par les communautés afin de mieux répondre aux besoins.

Cette initiative prometteuse sera présentée afin d’inspirer d’autres acteurs. L’importance de la collaboration entre le réseau de santé public et le milieu communautaire sera également mise de l’avant. Les personnes présentes seront ensuite invitées à contribuer à une réflexion collective. Basé sur des expériences réelles vécues par des personnes en situation d’itinérance, l’échange visera à générer des pistes d’action sur comment les institutions et les professionnels peuvent adapter et transformer leurs programmes et leurs pratiques afin de mieux répondre à cet enjeu social criant.

16h – 17h

Atelier collectif de co-construction d’une déclaration commune 2024 | Geneviève Olivier-d’Avignon, Conseillère en développement collectif à Communagir.

17h – 19h

Cocktail 5 à 7 de réseautage

8h – 8h30

Accueil

Ateliers | Bloc 6

8h30 – 10h

Salle 1

Cet atelier abordera la collaboration intersectorielle entre le réseau public et le milieu communautaire, illustrée par deux projets réalisés dans les régions de Québec et des Laurentides.

Face à la complexité croissante de l’itinérance, cette collaboration est plus que jamais essentielle pour mieux répondre aux besoins des personnes premières concernées. Cependant, malgré une reconnaissance mutuelle de l’importance de coopérer, plusieurs défis subsistent, notamment en ce qui concerne la définition d’une vision et de visées communes, les fonctions et contributions respectives des acteurs, les modes de relation et de communication, la légitimité de l’action, ainsi que le partage des ressources et des pouvoirs.

Les recherches effectuées lors de ces projets soulignent les facteurs qui soutiennent ou fragilisent ces dynamiques de collaboration. L’atelier propose une discussion sur les enjeux et les leviers nécessaires pour renforcer la responsabilité collective dans la prévention de l’itinérance.

Salle 2

Au début des années 2010, plusieurs initiatives multidisciplinaires ont émergé dans les régions du Québec dans le cadre d’une réflexion plus large sur les réponses intersectoreilles à l’itinérance. Si, au niveau de l’action publique, du logement, des services sociaux et de santé, de l’emploi, etc. tous sont concernés, comment cela se traduit-il à l’échelle de la mise en œuvre des politiques locales ? Quels sont les enjeux pour les acteurs locaux de la lutte contre le sans-abrisme aux niveaux clinique, communautaire et stratégique ? Avec quels effets et quelles adaptations depuis la covid19 ? Pour y répondre, nous nous concentrons sur des cas concrets dans plusieurs municipalités du Québec : des initiatives locales portant sur des modalités de gouvernance intersectorielles et collaborative, tant du point de vue clinique, social, communautaire, etc. pour des personnes en situation d’itinérance. Nous nous centrerons sur les facteurs permettant à ces initiatives de s’implanter et de se développer ainsi qu’aux contraintes et tensions dans la mise en œuvre de ces dispositifs intersectoriels ou collaboratifs (ex : modes de financements, expertise et processus de légitimation, fenêtre d’opportunités politiques etc.).

Cette présentation s’appuie sur une recherche menée depuis 2017 par l’équipe de Lara Maillet. Elle repose sur une quarantaine d’entrevues et d’observations participantes. L’objectif de cet atelier, avec des acteurs des initiatives, est de pouvoir présenter et discuter des résultats avec les communautés de pratiques présentes aux États Généraux et de dégager collectivement des potentielles pistes de mise à l’échelle sur d’autres territoires dans un soucis d’équité et justice sociale.

Salle 3

Le travail de rue, une pratique d’intervention avec plus de 40 ans d’expertise au Québec. C’est une pratique généraliste qui aborde plusieurs champs d’expertise, dont les situations socioéconomiques comme l’itinérance. Elle offre une présence significative dans des lieux et des moments où d’autres ressources d’aide ne sont pas disponibles, grâce à son approche qui privilégie l’inclusion et la proximité avec les réalités marginales et non conventionnelles. En établissant un lien de confiance basé sur la confidentialité et le respect du rythme de chacun, le travail de rue accompagne les individus vers un mieux-être à travers leurs propres choix. C’est grâce à cette disponibilité (physique et d’écoute) que les travailleur.se.s de rue peuvent guider les personnes rejointes vers les différents partenaires de leur milieu en réponses à leurs besoins spécifiques. Les besoins des personnes rencontrées sont une responsabilité partagée. Comment créer de bonnes pratiques collaboratives avec les organismes communautaires de travail de rue, quoi considérer, comment respecter les mandats de chacun ?

Salle 4

La Ville de Québec a travaillé en collaboration avec les partenaires communautaires et institutionnels ainsi qu’avec les citoyens pour élaborer une vision en matière d’itinérance. Cette vision permet notamment de mobiliser les ressources internes pour agir en prévention et réduction de l’itinérance. Ces travaux ont permis de clarifier le rôle de la Ville en la matière, en soutient à ses partenaires. Le SPVQ s’implique activement dans différents espaces de dialogue avec les organismes, les citoyens, les institutions. Leur implication concrète permet de renforcer le sentiment de sécurité de l’ensemble des citoyens.

L’organisation communautaire du CIUSSS assure la mise en place d’espace de dialogue pour que chacun puisse partager ses préoccupations et contribuer à la mise en place d’interventions en matière d’itinérance. Elle agit comme liant social et contribue aux interactions positives. Concrètement, lorsque chacun joue son rôle nous parvenons à mettre en place des stratégies d’interventions plus porteuses et structurantes pour soutenir les personnes en situation d’itinérance ou à risque de l’être.

Cet atelier présentera des exemples de collaborations intersectorielles à Québec, tels que différents espaces de dialogue qui permettent une meilleure coordination des interventions où chacun à son rôle à jouer et quelques exemples concrets afin d’illuster l’importance du rôle de chacun, Ces pratiques permettent de travailler en amont des tensions dans l’espace public pour favoriser une meilleure cohabitation sociale.

Salle 6

Vecteur d’inclusion sociale permettant l’amélioration de la santé globale des personnes confrontées à des problèmes sociaux et de santé complexe, TAPAJ (travail alternatif payé à la journée) est un programme de réduction des méfaits à seuil adapté d’exigence qui s’adresse aux personnes en situation de précarité sociale et financière.

Véritable innovation sociale, il force le maillage de divers acteurs de la société. Afin de pouvoir efficacement travailler sur l’autonomisation des populations visées par le programme, ce dernier doit compter sur l’implication continue de plusieurs acteurs. Ce maillage agit efficacement sur la santé globale des TAPAJeur.se.s (participants aux programmes) arrivant ainsi à améliorer leurs situations. En développant des liens significatifs avec les TAPAJeurs.euse.s, en leur permettant de vivre des expériences de travail positives, en facilitant le déploiement au niveau provincial et en guidant l’adaptation du modèle, les organismes porteurs, les partenaires employeurs, la tête de réseau TAPAJ Québec et la recherche agissent en synergie sur le terrain afin d’effectuer des actions structurelles et individuelles nécessaires au fonctionnement du programme et au bien-être des bénéficiaires.

À travers les perspectives et le vécu de ces acteurs, nous présenterons l’effet qu’ils ont les uns sur les autres et comment ce maillage aide efficacement à prévenir et réduire l’itinérance partout au Québec. La solution serait-elle de se doter d’un réel sentiment de responsabilité commune ? Une belle occasion de constater comment travailler ensemble et innover aide efficacement à répondre aux problématiques complexes et à rejoindre une population souvent exclue de plusieurs services.

Salle 7

À Montréal, les projets du « 3629 » rue Ste-Catherine E. et de la Maison Benoit Labre (MBL) représentent deux modèles audacieux d’habitation, tous deux dédiés à des personnes sans abri et en situation de grande précarité. Mus par des missions distinctes et opérant avec des logiques différentes – l’un avec soutien, l’autre sans, ils ont fait parler d’eux. À Québec, le projet d’habitation Le Parcours, offrant des logements avec soutien sociocommunautaire à des personnes marginalisées, a vu le jour en 2020 grâce à la collaboration de l’OMH de Québec, du CIUSSS de la Capitale-Nationale, de Clés en main et du Comité Maisons de chambre.

Ces projets d’habitation tentent, à leur manière, d’offrir des ressources aux personnes en situation d’itinérance ou d’instabilité résidentielle. À partir de ces trois exemples, nous proposons de réfléchir ensemble aux enjeux qui émergent de la question de l’habitat pour les populations parmi les plus précarisées de notre société, ainsi qu’aux des pistes de solution pour répondre à cette question brulante d’actualité.

Salle 8

À tour de rôle, quatre grands partenaires des Laurentides (CISSS des Laurentides, Ville, MRC et La HUTTE) viendront vous présenter, selon leur point de vue, les étapes et les réflexions visant la mise en place de réponses adaptées aux enjeux de l’itinérance dans la MRC rivière du Nord et plus spécifiquement à Saint-Jérôme. Nous y discuterons des enjeux observés, des stratégies déployées ainsi que des moyens déployés de manière concertée, des défis à relever et bien entendu des approches choisies afin de répondre à la situation de l’itinérance sur le territoire.

La présentation permettra aussi de présenter les résultats sur trois ans des stratégies, de voir l’évolution de la problématique, et ce toujours dans les regards propres des partenaires impliqués. Nous partagerons donc les résultats probants d’une approche intersectorielle appliquée et soutenue.

Salle 9

Le 11 septembre dernier, la ministre de la Solidarité sociale a déposé le projet de loi 71, loi visant à améliorer l’accompagnement des personnes et à simplifier le régime d’assistance sociale. Les groupes de défense des droits des personnes assistées sociales ont accueilli froidement cette réforme parce qu’elle passe complètement à côté du nœud du problème. Aucune augmentation des prestations n’est prévue et aucune mesure ne permettra d’améliorer durablement et substantiellement les conditions de vie des personnes assistées sociales.

Cet atelier a pour objectif de présenter les différentes facettes du projet de loi, d’expliquer les conséquences des modifications proposées et de faire un pas de recul pour se rappeler pourquoi le Québec s’est doté d’une loi sur l’assistance sociale en 1969. Cet atelier est pertinent à la fois pour les personnes qui sont au courant de la loi actuelle d’assistance sociale, qu’à celles qui veulent en apprendre davantage.

Salle 10

Nous proposons un panel réunissant des représentants d’organismes autochtones, des intervenants de première ligne en santé et services sociaux des Premières Nations, ainsi qu’une personne Première Nation ayant une expérience vécue. Notre objectif est de favoriser une discussion sur l’importance de la collaboration et de la concertation pour prévenir et lutter contre l’itinérance chez les Autochtones.

Ce panel mettra en lumière l’état actuel de l’itinérance autochtone, tant en milieu urbain qu’au sein des communautés. Les panelistes présenteront des projets existants, des succès, des obstacles et des défis rencontrés. Ensemble, nous chercherons des moyens innovants d’améliorer la coordination des services et l’accès aux ressources pour les personnes en situation d’itinérance, en mettant l’accent sur l’autodétermination et la gouvernance des Premières Nations. Nos échanges viseront à sensibiliser, éclairer et outiller les participants sur l’importance de la responsabilité collective dans la prévention et la réduction de l’itinérance, renforçant ainsi notre capacité à agir ensemble.

Nous encouragerons la participation active de tous, parce que toutes les perspectives et contributions seront précieuses pour faire avancer nos réflexions et nos travaux collectifs.

10h – 10h30

Pause

10h30 – 12h

Atelier collectif de co-construction de la déclaration commune 2024 | Geneviève Olivier-d’Avignon, Conseillère en développement collectif à Communagir et Émilie Dufour, Conseillères en développement collectif à Communagir.

12h – 13h30

Dîner

13h00 Allocution | Jean-Yves Duclos, Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement.

13h10 Allocution | France-Élaine Duranceau, Ministre responsable de l’Habitation.


 

13h30 – 14h30

Présentation festive de la déclaration commune

14h30 – 14h45

Mot de clôture

Inclus
Repas (déjeuner léger, collations et diner) conférences, ateliers, cocktail 5 à 7 (une consommation, des bouchées).
Non inclus
Hébergement, transport, stationnement (information à venir).

À noter : Les ateliers seront offerts selon le principe du premier arrivé, premier servi.

C’est avec plaisir que nous permettons le prêt de passe à une autre personne d’une journée à l’autre (bien qu’il est préférable que la même personne participe à l’entièreté de l’événement, car celui-ci a été pensé dans l’idée de progression du ou de la participant⸱e).
À noter que les restrictions et allergies alimentaires ne pourront pas être prises en compte dans ce cas!

Notre engagement

La déclaration commune

Les trois premiers États généraux de l’itinérance ont donné lieu à une déclaration commune. Cette année, notre comité de coordination a le plaisir de collaborer avec CommunAgir et Echosia afin de trouver la meilleure méthodologie pour construire la déclaration commune avec les membres et partenaires du RSIQ! Plus d’informations à venir dans les prochaines semaines. En attendant, consultez la déclaration commune en faveur des personnes en situation d’itinérance, d’exclusion sociale et de grande pauvreté de 2005: le droit de cité

Retour sur les États Généraux de l’itinérance au Québec de 2015

La dernière édition des États généraux de l’itinérance au Québec, organisée par le Réseau SOLIDARITÉ Itinérance du Québec (RSIQ), s’est déroulée les 15 et 16 juin 2015 à Montréal et a réuni quelques 300 participantes provenant d’une dizaine de régions différentes et de secteurs divers : institutionnel, communautaire, recherche, politique ainsi que des personnes ayant un vécu en itinérance.

Ces États généraux ont permis de présenter et de discuter de différents enjeux afin d’atteindre les objectifs suivants :

▶ Dresser un état de situation de l’itinérance au Québec en 2015 et mesurer le chemin parcouru

▶ Identifier les pistes d’actions à pousser dans les prochaines années afin de faire mieux et plus dans la lutte à l’itinérance;

▶ Permettre un lieu d’échange, de partage de compétences et d’expertises entre les acteurs de différents milieux : universitaires, institutionnels, communautaires;

▶ Favoriser la participation des personnes ayant un vécu d’itinérance.

Les échanges sur l’état de situation ont servi à valider et à bonifier l’état de situation, tandis que les discussions en ateliers ont porté sur les enjeux et les pistes d’action pour l’avenir. Consultez les parutions du RSIQ ainsi que les actes et déclarations des éditions précédentes!

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